mardi 25 octobre 2016

Le président du Sénat, Ronald Larêche confirme la tenue ce mercedi de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur: selon lui, c'est aux sénateurs interpellateurs qu'il revient de motiver leurs collègues sur la nécessité de réunir assez de sénateurs pour la tenue de la séance




Port-au-Prince, le 25 octobre 2016 – (AHP) – Le président du Sénat, Ronald Larêche a confirmé la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, François Annick Joseph, qui doit avoir lieu ce mercredi

La séance devrait débuter à 11 heures AM, a indiqué M. Larêche qui affirme que la correspondance expliquant les motifs de l’interpellation, a déjà été acheminée au bureau du principal concerné. M. Joseph est tenue de répondre à cete convocation, a ondiqué lé le parlementaire.

S’agissant de la possibilité de réunir assez de sénateurs pour la tenue de la séance, Ronald Larêche affirme qu’il appartient aux sénateurs interpellateurs de motiver leurs collègues en ce sens. Le bureau a fait son boulot, a-t-il dit.

Il faut en effet 16 senateurs pour censurer le minisre de la justice qui est accusé de mauvaise gstion de l'aide humanitaire par un groupe de sénateurs liés à l'ancien régime Martelly/Paul et connus pour leurs pratiques de maronnage dans le cadre de la tenue de l'assemblée nationale qui devait se prononcer sur la prorogation ou non du mandat du président Jocelerme Privert.

L’un des sénateurs interpellateurs, Youri Latortue, chef de file de l’opposition pro Tèt Kale au sénat, a continué ce mardi encore  d’exercer des pressions psychologiques sur  ses collègues du groupe majoritaire pour les convaincre de la nécessité de venir à la séance et de sanctionner le ministre Joseph.

La population victime de l’ouragan Matthew saura quels  sénateurs  se préoccupent effectivement de leur sort, a dit l’élu de l’Artibonite qui affirme que l’ensemble des sénateurs qui représentent les régions particulièrement touchées par l’ouragan Matthew, se sont plaints de la mauvaise gestion de l’aide aux victimes.

Il nous faut un nouveau leadership à la tête du ministère de l’intérieur dont dépend la direction de la protection civile, qui s’occupe des victimes, a dit l'ancien conseiller de l'ex president Martelly accusé d'avoir des contenieux particuliers avec le ministre Joseph, notamment en raison du fait que ce dernier était à l'avant-garde  des manifestations anti-Martelly, qui ont fait échouer l'organisation du second tour de la presidentielle en janvier dernier

La fédération nationale des délégués de villes FENADEV, a  apporté entre temps son appui au ministre de l’intérieur et invite les parlementaires interpellateurs à se ressaisir et à penser d’abord aux victimes de l’ouragan et non à leurs intérêts politiciens.

Son secrétaire général, Dévolière Paul, estime que le  moment n’est pas propice à une telle interpellation, tout en disant voir des mains politiques derrière cette interpellation.

Il affirme qu’un changement à la tête du MICT ne serait pas dans leurs intérêts.

Il faut que les parlementaires dont la plupart sont des mal élus, fassent un geste démocratique, a-t-il fait savoir, présentant le ministre François Annick Joseph comme un serviteur honnête et moral.

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