mardi 30 mai 2017

Des responsables d’organisations sociales et de droits humains estiment les interventions gouvernementales beaucoup trop faibles pour faciliter le redressement des conditions sociales, l’accessibilité aux services sociaux fondamentaux (éducation, sante, emploi…) et l’amélioration globale des conditions de vies

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Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Des responsables de plusieurs’organisations sociales et de droits humains se montrent pessimistes quant à des avancées d'Haïti  dans le prochain rapport annuel sur l'indice de développement humain (IDH).

Dans le dernier classement annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) , Haïti est classé 163e sur 188 pays.

Les responsables d'organisations interrogés par Radio Solidarité  estiment que les interventions gouvernementales sont beaucoup trop faibles pour faciliter le redressement des conditions sociales, l’accessibilité aux services sociaux fondamentaux (éducation, sante, emploi…) et l’amélioration globale des conditions de vies.

Ces personnalités s’appuient sur la mauvaise qualité de l’éducation, la non scolarisation de milliers d’enfants, l’état de délabrement des infrastructures sanitaires, la  vulnérabilité de l’environnement et la baisse de l’espérance de vie pour faire savoir que le pays n’est pas sur la bonne voie. 

Le président du collectif Défenseurs Plus, Antonal Mortimé, prévoit que le pays améliorera difficilement son score, vu les conditions actuelles dans les secteurs déterminants dans la qualité de vie de la population.

De son coté, le responsable de programme à la Fondation Zanmi Timoun, Litan Dorival, estime que la situation de précarité économique des familles, le taux élevé du chômage et le manque de cohésion du côté des décideurs publics, occasionnent des phénomènes sociaux regrettables, dont la domesticité des enfants  et la migration massive vers d’autres pays de l’hémisphère américain.

L'IDH se calcule grâce à la moyenne de trois indices : le PNB par habitant (exprimé en dollars, converti en parité pouvoir d'achat pour tenir compte des différences de prix), l'espérance de vie à la naissance (en années) et le niveau d'études, lui-même composé de la durée de scolarisation des adultes âgés de 25 ans et de la durée de scolarisation espérée pour les enfants d'âge scolaire (en années). 

Le score d'Haïti de 0.493 sur 1, traduit le faible niveau de vie de la population.

Les pistes de solutions envisagées par les personnalités responsables passent par la définition de politiques publiques intelligentes et efficientes, la réduction du train de vie de l’Etat, en éliminant les dépenses somptuaires et inutiles, un investissement massif dans le secteur de l’éducation  et la valorisation des filières de compétences techniques. 

« Les mesures de l’Etat doivent permettre d’investir dans le capital humain », croit Julio Loiseau, coordonnateur de Nouvelles Perspectives.

Ils sont pessimistes quant aux chances de voir ce gouvernement agir favorablement sur les indicateurs sociaux  et donc d’améliorer le score d’Haïti au prochain rapport annuel sur l’IDH.



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-Rencontre de travail ce mardi sur la situation securitaire du pays ainsi que l'attaque présumée contre le cortège du président Jovenel Moise, alprs que l'insécurité est en nette recrudscence

-Vers un dénouement  de la situation pour les enseignants des écoles publiques en grève depuis plusieurs semaines ! Le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle Pierre Josué Agénor Cadet annonce un ajustement salarial à partir du mois d’octobre prochain et la nomination des étudiants de l’Ecole Normale Supérieure qui ont bouclé leur stage. Le ministre a inauguré les nouveaux locaux de l’école nationale Guillaume Manigat dont la construction a été financée par la coopération suisse.

Des étudiants finissants de l’école Normale Supérieure dénonce des fuites en avant et des manœuvres dilatoires attribuées au ministre Cadet. L’un de leurs porte-parole Tony Geffrard soulignent de graves incohérences dans les déclarations du titulaire du MENFP qu’il invite à assumer ses responsabilités.


Les funérailles du leader politique, Turneb Delpé aura lieu samedi à l’église du Sacré cœur de Turgeau. Le cadavre sera rapatrié en Haïti ce jeudi, annonce un des plus proches collaborateurs du défunt, Jean André Victor. Un hommage sera rendu au promoteur de la conférence nationale lors d’une veillée patriotique prévue vendredi au siège du MOPOD.

-Le Collectif Défenseur Plus presse le Conseil Electoral Provisoire de prendre des dispositions pour définir la durée du mandat des sénateurs. Selon Anthonal Mortimé, il existe une confusion, étant donné que les élections n’ont pas été réalisées dans les délais prévus

Activités toujours quasiment paralysés à la SONAPI: les ouvriers campent sur leur revendication d'un salaire minimum à 800 gourdes et continuent de dénoncer des brutalités policières, alors qu'un nouveau membre du CSS démissionne

Le ministre des Affaires Sociales et du Travail Roosevelt Bellevue est attendu dce mercredi devant la commission Affaires Sociales au Senat sur les problèmes du secteur du textile et les dénonciations de révocations   arbitraires contre une quarantaine d’ouvriers du secteur.

- La Plateforme des organisations de droits humains ainsi que le Collectif des Organisations de Défense des Droits des Migrants et des Rapatriés et Défenseur Plus  se disent solidaires des ouvriers de la sous-traitance qui réclament un salaire minimum à 800 gourdes et des avantages sociaux.

-Des responsables d’organisations sociales et de droits humains  estiment q les interventions gouvernementales  beaucoup trop faibles pour faciliter le redressement des conditions sociales, l’accessibilité aux services sociaux fondamentaux (éducation, sante, emploi…) et l’amélioration globale des conditions de vies.

Téléphonie mobile: les  abonnés des deux principales compagnies insatisfaits des services fournis: l'Etat accusé de ne pas protéger les  clients face à des institutions sans foi ni loi.

- La ville de Port-de-Paix sous les eaux en raison des pluies qui se sont abattues sur la ville dans la nuit du 29 au 30 mai 2017. De nombreuses maisons sont inondées et plusieurs localités sont impraticables.


Scandale ODEBRECHT : au moins 10 grandes figures publiques de la vie politique dominicaine épinglées, dont un actuel ministre et le président du principal parti de l’opposition, pour leur implication présumée dans un scandale de pots-de-vin de 92 millionds de dollars américains versés par l’entreprise brésilienne ODEBRECHT en échange de contrats de travaux publics


Le Collectif des Organisations de Défense des Droits des Migrants et des Rapatriés et Défenseur Plus solidaires des ouvriers de la sous-traitance qui réclament un salaire minimum à 800 gourdes: Ils condamnent brutalités et révocations à la Sonapi


Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Le Collectif des Organisations de Défense des Droits des Migrants et des Rapatriés et Défenseur Plus  se sont déclarés  mardi solidaires des ouvriers de la sous-traitance qui réclament un salaire minimum à 800 gourdes et des avantages sociaux.

Le Directeur du CODDEMIR, Pierre Garot Nérée déplore l’attitude des autorités gouvernementales qui banalisent, selon lui, les revendications des ouvriers.

M. Nérée condamne la révocation jugée illégale d’une quarantaine d’ouvriers ainsi que des brutalités policières contre les manifestants dans les locaux de la SONAPI.

Concernant le dysfonctionnement du Conseil Supérieur des Salaires, le Directeur de Défenseur Plus, Anthonal Mortimé en  impute la responsabilité à l’Etat Haïtien qui n’a pas assumé ses responsablilités en la matière.  


Activités toujours quasiment paralysés à la SONAPI: les ouvriers campent sur leur revendication d'un salaire minimum à 800 gourdes et continuent de dénoncer des brutalités policières, alors qu'un nouveau membre du CSS démissionne


Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Lundi, l'un des représentants du secteur syndical au conseil supérieur des salaires CSS, Jean Bonald Fat,al a décidé de jeter l'éponge et dénoncé l'attitude de l'Exécutif qu'il accuse d'affaiblir cette institution appelée a faire, chaque année, des propositions de salaire minium.

Ils font tout pour empêcher le CSS de produire son rapport, a dit M. Fatal qui dénonce également des menaces pour la cohésion sociale dans le pays. Pour lui, les autorités haïtiennes seraient sur le point de construire une société axée sur la pauvreté.

Ce mardi, les activités étaient toujours paralysées à la SONAPI, la société nationale des parcs industriels, ont fait savoir certains ouvriers qui saffirment être l'objet de menaces et pressions de toutes sortes.

Dénonçant ces pratiques qu'ils qualifient d'anti-syndicales, ces ouvriers ont réaffirmé leur volonté de continuer a se mobiliser pour obtenir un ajustement de salaire a 800 gourdes par jour. 

La plateforme des organisations haïtiennes de droits humains s'est déclarée solidaire de la lutte des ouvriers de la sous-traitance en faveur d'un ajustement du salaire minimum a 800 gourdes et demande au gouvernement de prendre en compte leurs recommandations.

La PHODH a aussi accusé des agents de la PHN d'avoir brutalisé des ouvriers lors de la manifestation du 22 mai dernier. Elle invite le gouvernement a respecter et a protéger les droits des travailleurs et se prononce contre toutes formes d'intimidation et de révocations arbitraires.

Téléphonie mobile: les abonnés des deux principales compagnies insatisfaits des services fournis: l'Etat accusé de ne pas protéger les clients face à des institutions sans foi ni loi




Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Des abonnés et clients des compagnies de téléphonie mobile sont de plus en plus critiques, vis-a-vis de la Natcom et de la Digicel dont les services laissent beaucoup a désirer.

Ils dénoncent entre autres les  faibles performances des réseaux téléphoniques, la lenteur de leur connexion internet, le manque de suivi des plaintes et une absence de transparence dans le système de facturation qu'ils assimilent tout simplement à du vol organisé.

La plupart des critiques touchent particulièrement la Digicel accusée de se comporter comme une compagnie au-dessus des lois du pays, accusée d'imposer les siennes à la population et d'interférer royalement dans les affaires internes du pays.

Cette compagnie est donc accusée de se croire tout permis, instituant même un service de prêts de minutes exagérément taxé, mais  qui cause surtout des problèmes au sein des institutions où les employés en abusent, sans que la direction soit en mesure d'y mettre un frein

Des  entreprises qui achètent des services d'internet des compagnies Digicel et Natcom déplorent ellesa aussi leur mauvaise qualité et le manque de suivi des plaintes généralement formulées en cas d'insatisfaction.

Des citoyens de la capitale interrogés lors d'un micro-trottoir relèvent qu'au départ, ces compagnies avaient promis monts et merveilles afin d'amadouer les clients pour ensuite les escroquer. Ils déplorent également   l'absence d'associations de consommateurs pour défendre leurs intérêts.

Pour eux, la Natcom possède une bonne technologie, mais les conditions de travail   laissent à désirer dans cette institution qui ne semble pas se soucier de ses techniciens ni de l'accueil des clients,donnant l'impression  de ne vouloir que l'argent.

Quand le service internet  tombe en panne, souvent pendant plus d'une semaine, les clients obtiennent difficilement ou pas du tout, des dédommagements.

Plusieurs citoyens déplorent également la passivité du Conatel, le conseil national des télécommunication qui est l'organe de régulation du secteur et qui, soutiennent-ils, se montre incapable de protéger les clients.

Quant à l'Etat qui disposerait d'une part de 40% de la Natcom, il ne parait pas plus enthousiaste. S'il y a des personnalités étatiques ou d'autres groupes qui interviennent c'est au nom d' intérêts particuliers.

Les compagnies téléphoniques préfèrent faire des largesses avec certains groupes pour ne pas être dénoncées, au lieu de travailler à l'amélioratoon de leurs  services et des conditions de travail.

Ce sont là des situations inacceptables qui ne peuvent et ne doivent plus durer.

Rencontre de travail ce mardi sur la situation securitaire du pays ainsi que l'attaque présumée contre le cortège du président Jovenel Moise, alors que l'insécurité est en nette recrudescence




Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Une rencontre de travail a eu lieu ce mardi entre des membres du conseil supérieur de la police nationale, CSPN, et la commission justice et sécurité de la chambre des députés.
sur la situation securitaire du pays ainsi que l'attaque présumée contre le cortège du président Jovenel Moise, le 7 avril dernier à l'Arcahaie. 

Le président de la commission, Me Clovis Robas a souligné que, depuis plus de 10 ans, Haiti fait face a de sérieux problèmes de sécurité dont les enlèvements, les assassinats, les viols et vols a main armée. Il a dit croire que cette situation est due notamment à la faiblesse de l'appareil judiciaire.

Rien n'a été réellement fait pour prévenir les actes de banditisme, a souligné le parlementaire qui évoque entre autres les cas de bandits arrêtés sans être jugés, des procès trop souvent reportés ou bâclés, la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détention.

Nous avons besoin que les autorités envoient des signaux que les choses vont évoluer dans le bon sens. Nous voulons des résultats, pas seulement des paroles, a-t-il dit.

S'exprimant sur la question relative à l'attaque présumée contre le convoi du chef de l'Etat dans la cité du drapeau le 7 avril dernier, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Clamé O. Daméus a, pour sa part, évoqué un acte criminel et fait savoir que le dossier a été confié au cabinet d'instruction.

Il a indiqué que  plusieurs individus ont été interpellés pour leur implication présumées dans ce dossier,

Pour sa part, le directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon a indiqué que la direction centrale de la police judiciaire qui s'était penché sur l'affaire a déjà produit son rapport qui devrait être acheminé ce mardi aux autorités judiciaires.

S'agissant de l'enquête administrative conduite par  l'inspection générale pour fixer les responsabilités des agents de la PNH, l'inspecteur général de l'institution, Ralph Stanley Jean-Brice a dit reconnaitre des manquements au niveau du commandement dans la cité du drapeau. 
 
L'IGPNH a réclamé des sanctions contre le responsable du commissariat au moment de l'incident. Lui qui a été transféré a Port-au-Prince juste après cet incident que la présidence avait aussitôt qualifié d'acte terroriste. 

Participant a la rencontre, le député de l'Arcahaie, Pierre Féquière Julien, déplore la façon dont les autorités traitent le dossier. 

Le parlementaire dénonce notamment des arrestations arbitraires provoquant des prisonniers politiques.
Il se dit favorable a la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire, soulignant que ce dossier ne devrait pas être confié uniquement à la police et à la justice.

Juste après les incidents de l'Arcahaie, le ministère de l'intérieur avait réclamé une enveloppe de 100 millions de gourdes pour réaliser des activités de renseignementen vue d'assurer la sécurité du président Jovenel Moise lors de ses déplacements qui étaient prévus les 1er et 18 mai dernier dans l'Artibonite et à l'Arcahaie respectivement.

Les présidents du sénat et de la chambre des députés qui étaient dans le cortège lors des incidents que la présidence qualifie d'acte terroriste, n'ont jamais confirmé qu'il y a eu attaque contre le convoi du chef de l'Etat.

Le président du Senat, Youri Latortue a seulement évoqué la présence d'une carcasse de véhicule obstruant la voie que devrait emprunter le chef de l'Etat et qui a été dégagé par ses agents de sécurité.

Le candidat au poste de Protecteur du Citoyen et de la citoyenne Anthonal Mortimé presse le sénat d'accélerer le processus devant aboutir au remplacemernt de Florence Elie


Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Le militant des Droits Humains, Anthonal Mortime qui est candidat au poste de Protecteur du Citoyen a invité mardi les parlementaires à accélérer le processus.

 Il a fait savoir  que le mandat de l’a protectrice sortante de l’OPC a expiré depuis l’année dernière.

Anthonal Mortimé a fait part de son projet de renforcer le secteur des droits humains, tout en déplorant la faiblesse de l’OPC en ce sens.

Le Collectif Défenseur Plus presse le Conseil Electoral Provisoire de prendre des dispositions pour définir la durée du mandat des sénateurs. Selon Anthonal Mortimé, il existe une confusion, étant donné que les élections n’ont pas été réalisées dans les délais prévus



Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) - Le Collectif Défenseur Plus invite le Conseil Electoral Provisoire à prendre des dispositions pour définir la durée du mandat des sénateurs afin d’éviter une crise postélectorale. Il souligne qu’il existe une confusion à ce sujet étant donné que les élections n’ont pas été réalisées dans les délais prévus.

Le Directeur de l’organisation, Anthonal Mortimé exprime ses vives préoccupations par la crise qui ronge les secteurs de l'éducation et de la sous-traitance.

Anthonal Mortimé encourage le CEP à organiser les élections indirectes pour mettre en place les instances nécessaires à la formation du Conseil Electoral Permanent.

La ville de Port-de-Paix sous les eaux en raison des pluies qui se sont abattues sur la ville dans la nuit du 29 au 30 mai 2017. De nombreuses maisons sont inondées et plusieurs localités sont impraticables


Port-au-Prince, le 30 mai 2017 - (AHP) -La ville de Port-de-Paix est sous les eaux, en raison des pluies qui se son abattues  sur la ville dans la nuit du 29 au 30 mai 2017. 

De nombreuses maisons sont inondées et plusieurs localités sont impraticables.

La principale rivière de la ville de Port-de-Paix est en crue. Les dégats enregistrés sont dus au fait que les canaux de drainage restent ne sont pas curés depuis plusieurs années.



Le délégué départemental du Nord-Ouest, Owel Teyock appelle le  pouvoir central à intervenir dans le plus 


lundi 29 mai 2017

Salaire miimum: nouvelle manifestation des ouvriers de la sous-traitance: de nombreux secteurs pressent les patrons et le gouvernement de donner suite aux "justes revendications" des ouvriers"

Port-au-Prince, le 29 mai 2017 - (AHP) - Des ouvriers de la sous-traitance ont une nouvelle fois manifesté ce lundi a Port-au-Prince dans le cadre d'un vaste mouvement de protestation enclenché depuis tantôt un mois pour exiger un ajustement du salaire minimum à 800 gourdes.

La manifestation qui a démarré devant les locaux de la SONAPI, la société nationale des parcs industriels, sur la route de l'aéroport a pris fin devant le ministère des affaires sociales. Aucun incident majeur n'a été enregistré.

Les protestataires ont réaffirmé une nouvelle fois leur volonté de rester mobilisés jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les ouvriers ont aussi lancé des vis-a-vis des agents de la PNH qu'ils ont accusés de les avoir brutalisés en marge d'une manifestation la semaine dernière, alors que, ont-ils dit, la quasi-totalité d'entre eux sont issus des couches défavorisées

Leurs critiques ont également été adressées à l'endroit  des responsables d'entreprises qui auraient procédé a une vague de révocations notamment parmi les dirigeants d'organisations syndicales. Au moins 71 de nos camarades ont été mis a pied, ont-ils dit, ajoutant que "ces manoeuvres d'intimidation n'atteindront pas leur mouvement.

Les manifestants ont pressé le ministre des affaires sociales, Roosevelt Bellevue, de répondre à l'invitation du sénat pour débattre de la question du salaire minimum.

Le ministre Bellevue a en effet boudé plusieurs invitations qui lui avaient été faites par la commission "Affaires sociales" du grand corps. 

Mais ce lundi, c'est à la demande du bureau que la rencontre qui était prévue n'a pas eu lieu. Elle a été reportée au mercredi 31 mai, annonce le président de la commission Antonio Chéramy qui affirme que ce report est dû au fait que plusieurs activités étaient prévues dans l'agenda de ses pairs pour cette journée.

Le sénateur Chéramy a dit souhaiter que le ministre des affaires sociales soit accompagné notamment des membres du CSS, le conseil supérieur des salaires, instance habilitée à faire des propositions de salaires pour les différents secteurs d'activités.

Pour le parlementaire, le gouvernement dont la mission est de protéger les intérêts des ouvriers et du patronat, se cacherait derrière le dysfonctionnement du CSS pour ne pas donner suite aux revendications des ouvriers. 

Il s'est aussi montré critique envers le président Jovenel Moise pour avoir déclaré, la semaine dernière, qu'il est impossible de doubler d'un coup le salaire minimum.

Pour sa part, le sénateur Jacques Sauveur Jean a demandé aux différents protagonistes, dont l'exécutif et le patronat, de chercher un terrain d'entente sur la question du salaire minimum, de manière a éviter une aggravation de la crise. Il a aussi appelé le secteur patronal à faire des concessions.

vendredi 26 mai 2017

Les 100 premiers jours du président Jovenel Moïse n'auraient même pas convancu même certains de ses partisans qui menacent de quitter le PHTK



Port-au-Prince, le 25 mai 2017 - (AHP) - Le président Jovenel Moise n'a toujours  pas réussi a convaincre les citoyens de sa volonté d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie de la population, après ses 100 premiers jours au palais présidentiel.

Si, depuis la semaine dernière, des membres de l'opposition et de la société civile, se montrent très critiques vis-a-vis de sa gestion de la chose publique, les critiques viennent également des élus de son propre parti.

Ce jeudi, le sénateur Jacques Sauveur Jean, membre fondateur et élu du PHTK, a fustigé l'orientation que le président Moise donne a son administration, au point d'affirmer qu'il pourrait quitter le parti présidentiel pour former sa propre structure politique.

Le parlementaire a notamment dénoncé la décision de Jovenel Moise d'augmenter les prix des produits pétroliers sur le marché local, alors que la population fai face à une situation économique extrêmement difficile. 

Selon lui, la grogne des ouvriers protestataires est entre autres alimentée par la hausse du coût de la vie, suite a l'augmentation des prix de l'essence. 

J'ai à maintes reprise, au moins 3 fois, cherché a rencontrer le président Moise au palais national pour le conseiller, mais il ne m'a pas reçu, a dit l'élu du nord-est qui a annoncé son intention de prendre ses distances avec le locataire du palais national, s'il persiste dans le mauvais chemin.

Jacques Sauveur Jean affirme que la structure politique qu'il mettra sur pied prendra en compte notamment les intérêts de la classe paysanne.

Dans un rapport publié mercredi, le directeur exécutif du centre d'analyse et de recherche en droits de l'homme, Me Gédéon Jean, a lui aussi fustigé le bilan des 100 premiers jours de la présidence Jovenel Moise caractérisée, selon lui, par la propagande et la vassalisation des institutions étatiques.

La grogne sociale s'amplifie, greffée à une recrudescence inquiétante de l'insécurité

Port-au-Prince, le 25 mai 2017 - (AHP) - Le président de la commission "Affaires sociales" du sénat, Antonio Chéramy, et le ministre des affaires sociales et du travail, Roosevelt Bellevue, ont effectué séparément ce jeudi, une visite à la société nationale des parcs industriels SONAPI pour s'enquérir des conditions de travail des ouvriers de la sous-traitance.

Ces visites interviennent deux  jours après les incidents enregistrés au parc industriel en marge d'un mouvement de protestation des ouvriers pour réclamer un ajustement du salaire minimum à 800 gourdes. 

Plusieurs ouvriers ont affirmé avoir été brutalisés par des agents d'unités spécialisées de la PNH ,  alors que les responsables de plusieurs entreprises prétendent que des actes de  violence ont caractérisé le mouvement des ouvriers protestataires.

En tout cas, le sénateurs Antonio Chéramy affirme avoir rencontré des ouvriers qui portaient encore les traces de violence perpétrées contre eux. J'ai voulu m'enquérir de leur situation en en tenir compte, lors de ma rencontre avec le ministre des affaires sociales, qui serait attendu au grand corps la semaine prochaine, a dit Don Kato.

Le parlementaire a aussi promis de rencontrer les représentants du patronat pour avoir leur point de vue autour de la question.

Pour sa part, le ministre des Affaires sociales qui, lui aussi, s'était rendu au parc industriel, affirme avoir voulu prendre le pouls de la situation après les dénonciation des ouvriers autour des brutalités policières dont ils ont été  victimes.

L'atmosphère était plutôt calme, serein ce jeudi, s'est contenté de dire M. Bellevue qui a tenté de convaincre de la volonté du gouvernement de travailler à l'amélioration des conditions de travail des ouvriers, tout en sécurisant les emplois dans le pays.

Il affirme avoir échangé avec les ouvriers de la sous-traitance et dit attendre du CSS, le conseil supérieur des salaires, qu'il soit constitué avec la confirmation de ses membres ou la désignation de nouveaux représentants des secteurs concernés, pour plancher sur la question du salaire minimum.

Pour ce qui est des critiques dont il fait l'objet de la part des parlementaires lui reprochant son mépris envers leur assemblée pour avoir boudé plusieurs invitations, le ministre Bellevue affirme avoir reçu mardi une invitation pour un rencontre qui devrait se tenir le lendemain.

J'avais déjà un agenda bien rempli et j'ai respectueusement écrit aux père-concscrits pour leur signifier mon incapacité a répondre, a dit le ministre qui affirme qu'au moment opportun, il pourra les entretenir sur sa gestion de la crise.

Le président Jovenel Moise qui est rentré au pays ce jeudi après son premier voyage officiel a l'étranger, a lancé un appel au calme à l'endroit des ouvriers protestataires et un appel au dialogue a l'intention de tous les acteurs, seul moyen, dit-il, de résoudre le problème.

Il a lui aussi appelé à la finalisation du processus de  reconstitution du CSS pour plancher sur la question du salaire minimum. 

Il faut que le conseil supérieur des salaires soit complété et fasse, dans le meilleur délai, ses propositions autour des salaires de base dans les différentes branches d'activités, a dit Jovenel Moise qui a aussi réaffirmé la volonté de son administration d'oeuvrer a l'amélioration des conditions de travail des ouvriers.

Plusieurs ouvriers l'avaient accusé la semaine dernière de banaliser leurs revendications pour favoriser des patrons qui ont financé sa campagne électorale.

Toutefois, beaucoup de secteurs estiment que le chef de l'Etat a intérêt à bien appréhender ce dossier, dans ce contexte de grogne quasi généralisé, pendant que l'insécurité atteint des proportions inquiétantes. 

mercredi 24 mai 2017

Les susines du textile toujours paralysées en Haïti où les ouvriers réclament un ajustement un ajustemet du salaire minimum à au moins 800 gourdes



Port-au-Prince, le 24 mai 2017 - (AHP) - Les activités étaient, une fois encore, paralysées dans les usines du textile de la SONAPI, la société nationale des parcs industriels, en raison d'un mouvement de protestation des ouvriers de la sous-traitance, réclamant un ajustement du salaire minimum à 800 gourdes et des mesures d'accompagnement, entre autres.

Contrairement aux journées précédentes, il n'y a pas eu de manifestation ce mercredi, mais la plupart des usines étaient fermées. D'autres ont tenté de fonctionner, même au ralenti.

Les protestataires ont réaffirmé leur volonté de maintenir la mobilisation tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.

Le porte-parole de la centrale nationale des ouvriers haïtiens, Dominique Saint-Eloi, a daccusé des agents de la police d'avoir brutalisé plusieurs de ses camarades mardi a la SONAPI.

Notre mobilisation va se poursuivre, a-t-il dit, annonçant arrêts de travail et manifestations de rues pour forcer les autorités à satisfaire leurs revendications.

Il a aussi déploré des pratiques qu'il qualifie d'anti-syndicales des responsables des usines qu'il accuse d'avoir révoqué arbitrairement des membres des syndicats pour tenter d'affaiblir leur mouvement.

On revient aux années dures des Duvalier, a-t-il dénoncé

Alors qu'il était attendu au Sénat de la république, a l'invitation de la commission "Affaires sociales et travail" du grand corps pour faire le point sur la crise qui ronge le secteur de la sous-traitance, le ministre des affaires sociales et du travail a préféré convoquer la presse pour une conference au cours de laquelle, il a redit les promesses faites  la veille aux ouvriers protestataires.

Le gouvernement n'est pas insensible à vos revendications mais il ne peut pas, résoudre seul le problème (comme pour inviter à regarder du côté ds patrons), a lancé Roosevelt Bellevue le titulaire du MAST qui annonce la poursuite du dialogue entre l'ensemble des acteurs.

Le ministre  a d'ailleurs invité les syndicats à designer leurs représentants au conseil supérieur des salaires, entité appelée a faire des propositions d'ajustement des salaires de base dans les différentes branches d'activités.

Le mandat des membres actuels du CSS ayant déjà pris fin, nous avons écrit aux différents secteurs pour leur demander de confirmer leurs représentants ou d'en designer d'autres et à date, seul le secteur syndical n'a pas encore réagi, a -t-i dit

Roosevelt Bellevue a aussi rappelé que de nombreuses dispositions ont déjà été adoptées pour améliorer les conditions de vie et de travail des ouvriers du textile, citant entre autres, la mise (bientôt) a leur disposition, d'autobus pour assurer leur transport et des programme de subvention de nourriture et de logements sociaux ainsi que la distribution de cartes d'assurance.

Le président de la commission "Affaires sociales et travail" au grand corps, le sénateur Antonio Chéramy s'est montré très critique vis-a-vis du ministre des affaires sociales qui, dit-il, a boudé a deux reprises, des invitations qui lui ont été faites pour faire le point sur la question.

Il se croit  fort et à l'abri d'une mise a pied mais il se trompe, a dit Don Kato, qui brandit la menace d'interpellation si le ministre  Bellevue ne répond pas a la convocation qui lui sera bientôt faite.

L'ancien président René Préval n'aurait pas été empoisonné, mais aurait plutôt souffert, mais de détresse respiratoire, provoquée par une broncho-pneumopathie chronique obstructive, selon le directeur de l'institut médico-légal

Port-au-Prince, le 24 mai 2017 - (AHP) - L'ancien président René Préval ne serait pas mort empoisonné mais aurait souffert de détresse respiratoire, provoquée par une broncho-pneumopathie chronique obstructive.

C'est ce qu'a indiqué ce mercredi, le directeur de l'institut médico-légal, le Dr Jean Armel Demorcy, se basant sur les résultats de l'autopsie et de l'analyse des échantillon d'organe qui avaient été prélevés de son cadavre.

Il s'agit donc, d'une mort naturelle, a dit le spécialiste en médecine légale, soulignant que la broncho-pneumopathie obstructive est responsable  de 5% des décès enregistrés chaque année dans le monde.

En général, ce sont des fumeurs qui en souffrent, a encore indiqué le médecin légiste qui soutient qu'aucune trace de substance toxique n'a été retrouvée lors de l'autopsie, ni après l'analyse des échantillon des organes de l'ex-chef de l'Etat.

C'est un laboratoire spécialisé aux Etats-Unis qui a analysé ces échantillons d'organe, a assuré le Dr Demorcy, ajoutant que son cadavre n'avait aucune trace de violence.

Fort de ces constats, le parquet de Port-au-Prince a décidé de classer sans suite, l'enquête qui avait été ouverte sur les causes de la mort de l'ancien président René Préval le 3 mars dernier.

S'il s'agissait d'un délit, on aurait saisi le tribunal correctionnel. S'il y avait crime, on aurait fait appel au cabinet d'instruction pour approfondir l'enquête, mais puisqu'il s'agit de mort naturelle, on ne peut que classer le dossier sans suite, a dit le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.

C'est l'ancien chef du parquet de la capitale, Me Jean Danton Léger qui, au lendemain de la mort subite de l'ancien président René Préval avait ouvert une enquête suite a des rumeurs persistantes selon lesquelles, Ti René aurait été empoisonné.

Il avait reçu à son domicile, juste avant son décès, quelques invités dont le député de Pétion-Ville, Jerry Tardieu quoi avait confirmé avoir été l'une des dernières personnes à lui parler.

René Préval est, a ce jour, le seul président a avoir bouclé deux mandats a la tête du pays, 1996-2011, puis de 2006 a 2011. Il était devenu depuis un certain temps, le conseiller politique de plusieurs personnalités dont l'actuel président Jovenel Moïse qui l'avait lui-même affirmé.

L'ancien president avait eu droit a des funérailles nationales, chantées le 11 mars dernier, au kiosque Oxyde Jeanty, avant son inhumation dans sa Marmelade natale.

mardi 23 mai 2017

Plusieurs personalités et organsations critique les déclarations du gouvernement quant à sa capacité à recevoir les 60 mille bénéficiaires du TPS: le New England Human Rights Organization se demande comment cela peut-il être posible quand nous ne sommes même pas capables de recevoir les refoués de la République dominicaine



Port-au-Prince, le 23 mai 2017 - (AHP) - Le gouvernement haïtien a declaré mardi qu'il accueillait favorablement la décision des autorités américaines de prolonger pour une période de 6 mois, le statut de protection temporaire, TPS, pour les ressortissants haïtiens qui étaient menacés d'expulsion.

Selon un porte-parole de la présidence, cela permettra aux autorités des deux pays de continuer a dialoguer pour obtenir une nouvelle prorogation du TPS a partir de janvier 2018. Le gouvernement avait   auparavant  affirmé que le pays était prêt à recevoir les 60 mille bénéficiaires du TPS

Le président du New England Human Rights Organization NEHRO, Josué Renaud,  affirme justement ne pas comprendre cette  position des autorités haïtiennes ,  alors qu'Haïti reste dans une situation de vulnérabilité suite notamment  aux catastrophes naturelles.

Il a souligné que l'expansion pour seulement 6 mois du TPS, laisse les bénéficiaires dans une situation d'incertitude.

Josué Renaud réaffirme la volonté de son organisation de continuer a se battre, aux cotés d'autres groupes de pression aux Etats-Unis pour obtenir une nouvelle prorogation, pour 18 mois cette fois, du TPS.

Nous ne sommes même pas capables de recevoir les refoulés de la République dominicaine, comment pouvons nous affirmer être prêts à recevoir nos compatriotes qui vivent aux Etats-Unis et qui aident, d'une façon ou d'une autre, leurs proches restés au  pays, se demande encore M. Renaud.

Si les autres communautés bénéficient régulièrement d'une prolongation de 18 mois, pourquoi cela doit-il être différaet dans le cas d'Haiti, s'est interrogé Josué Renaud qui rappelle le rôle joué par des Haïtiens dans la bataille de Savana lors de la guerre de l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique.

Plusieurs autres secteurs condamnent ce qu'ils appellent les pantalonnades du régime Moïse/Lafontant qui affirment être prêts à recevoir les 60 mille bénéficiaires du TPS, alors qu'ils viennent  tout juste d'empoisonner la vie des couches les plus défavorisées avec l'augmentation des prix du carburant.

Le sénateur Evalière Beauplan, a lui aussi critiqué l'attitude du gouvernement haïtien dans ce dossier et pense que c'est cela qui a conduit les autorités américaines a renouveler pour "seulement" 6 mois le TPS.

Le gouvernement haïtien doit souligner l'incapacité du pays a recevoir les 60 mille migrants bénéficiaires du TPS, soutient le parlementaire qui met en avant l'instabilité et la précarité de la situation économique du pays.

Salaire minimum: les ouvriers de la sous-traitance poursuivent leur mouvement, mais au sein meme des usines: les protestattaires appellent à la poursuite de la lutte à travers des manifstqations de rue

Port-au-Prince, le 23 mai 2017 - (AHP) -  Les ouvriers de la sous-traitance étaient mobilisés une fois de plus ce mardi, a Port-au-Prince, pour réclamer un ajustement du salaire minimum à 800 gourdes, de meilleures conditions de travail et des mesures d'accompagnement.

Si pour les trois premiers jours, vendredi samedi et lundi, ils avaient gagné les rues, ce mardi, les ouvriers protestataires se sont présentés sur leurs lieux de travail mais ont refusé de travailler. Une forme de protestation conforme aux droits du travail,, ont-ils souligné.

Toutefois, nombre  d'entre eux ont accusé des agents du CIMO, corps d'intervention et de maintien d'ordre, une unité d'élite de la police nationale, de les avoir brutalisés et expulsés de leurs lieux de travail, notamment de la SONAPI, la société nationale des parcs industriels établie sur la route de l'aéroport.

Ils ont dénoncé les brutalités policières dont ils se disent victimes, et ont accusé les agents de l'ordre de faire le jeu du secteur patronal, qui cherche a réduire l'ampleur de leur mouvement de protestation. 

Ce mardi matin, Fignolé saint-Cyr, l'un des représentants du secteur syndical au CSS, (conseil supérieur des salaire), une entité appelée a faire des propositions de salaire minimum en fonction de l'évolution des prix des produits sur le marché, a dénoncé le comportement des autorités gouvernementales qui, selon lui, n'ont aucune volonté d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des ouvriers de la sous-traitance.

Les représentants des syndicats ont refusé de signer les propositions du CSS autour des nouveaux salaires qui devraient être pratiqués à partir du 1er mai dernier, a dit M. Saint-Cyr,  ajoutant que ces propositions ne tiennent plus car, entretemps, le gouvernement a revu a la hausse les prix de l'essence, ce qui augmente conséquemment le coût de la vie. 

La lutte doit se poursuivre à  travers les manifestations de rue pour forcer les autorités compétentes à agir, a dit Fignolé Saint-Cyr, qui ajoute que les mesures d'accompagnement doivent faire partie  d'une rubrique budgétaire pour qu'elles soient pérennes.

Le ministre des affaires sociales et du travail, Roosevelt Bellevue  a une fois de plus, réaffirmé ce mardi, la volonté du gouvernement de travailler à la satisfaction des revendications des ouvriers protestataires.

Il a fait état de dispositions qui ont été adoptées pour sappuyer à 40% leurs dépenses en nourriture, en distribution de cartes d'assurance maladie;  mise a leur disposition d'une flotte de 300 autobus pour assurer leur transport et mise à leur disposition de programmes de logements sociaux.

Roosevelt Bellevue a tenté d'assurer que le gouvernement veut tout faire pour protéger les droits des travailleurs mais il rappelle l'importance de s'assurer que les entreprises haïtiennes restent compétitives par rapport aux entreprises de la région.

Le ministre annonce une rencontre avec les ouvriers et le patronat avant la fin de cette semaine autour de l'épineux dossier du salaire minimum. Pour ce qui est du CSS, il dit attendre, vu la fin de mandat de ses membres, que les entités qui les avaient désignés les confirment ou procèdent à leur remplacement.

lundi 22 mai 2017

Manifestation à Port-au-Prince des ouvriers de la sous-traitance pour continuer de réclamer un salaire minimum à 800 gourdes: des policiers ont violemment dispersé les manifestants sur la route de l'Aéroport; les protestataires promettent de poursuivre le mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications




Port-au-Prince, le 22 mai 2017 - (AHP) - Les ouvriers de la sous-traitance ont une nouvelle fois manifesté ce lundi à Port-au-Prince, la 3e fois en 4 jours, pour exiger un ajustement du salaire minimum a 800 gourdes pour une journée de 8 heures de travail.

Ils avaient déjà manifesté vendredi et samedi dans la capitale. Ce lundi, la manifestation a été violemment  dispersée a coups de gaz lacrymogène et de canon à eau. Certains protestataires sont même tombés en syncope ou ont été blessés, selon ce qu'ont rapporté plusieurs témoins.

La manifestation qui comptait  se rendre notamment devant le palais national, a été étouffée sur la route de l'Aéroport

Les manifestants ont notamment dénoncé les brutalités dont des agents de la police nationale se sont rendus coupables . Ils les ont accusés de faire le jeu des patrons qui, ont-ils dit, veulent faire échec a leur mouvement.

" Nous comprenons fort mal le comportement  de ces policiers qui se laissent proswtituer, alors qu'ils viennent dans leur grande majorité des couches les plus demunies", se sont indignés des manifestants. 

Ils ont aussi été très critiques vis-a-vis du président Jovenel Moise pour avoir, selon eux, choisi de "protéger les intérêts des hommes d'affaires qui ont financé sa campagne présidentielle".  

Les manifestants ont réaffirmé leur volonté de rester mobilisés jusqu'à satisfaction de leurs revendications. En plus du salaire minimum de 800 gourdes, contre moins de 400 actuellement, et de meilleures conditions de travail, ils réclament des mesures d'accompagnement.

Les fonds devant servir a la mise en oeuvre de ces mesures doivent être insérés dans la loi de finance en guise de garantie, ont encore indiqué les ouvriers protestataires, rappelant que ce n'est pas la première fois que les autorités leur promettent des mesures d'accompagnement sans qu'aucune initiative n'ait été prise pour que les promesses deviennent réalité .

Il n'est pas question qu'on continue à percevoir un salaire de misère, alors que le coût de la vie ne cesse d'augmenter, ont aussi affirmé les protestataires  qui ont également dénoncé, dans ce contexte de morosité économique, la décision du président Jovenel Moise d'augmenter les prix des produits pétroliers sur le marché.
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Manifestation également ce lundi à Ouanaminthe pour réclamer l'augmentation à 800 gourdes du salaire minimum



Ouanaminthe, le 22 mai 2017 - (AHP) - Les ouvriers de la CODEVI, la compagnie de développement industriel, sont également descendu dans la rue ce lundi  pour exiger un salaire de base de 800 gourdes, de meilleures conditions de travail et des mesures d'accompagnement tel que promises par les autorités.

La manifestation s'est déroulée sans incidents majeurs. 

Mais, comme a Port-au-Prince, les activités étaient  paralysées dans les usines de textile.

Le président de l'association des industries d'Haiti (ADIH), Georges Sassine, a vu  ce qu'il appelle des mains politiques  politiques, derrière le mouvement des ouvriers qui, dit-il, n'a rien a voir avec une simple question de salaire minimum.

Il y aurait aussi, selon M. Sassine, des chefs d'entreprises évoluant dans d'autres pays de la région, qui seraient jaloux de l'expansion du secteur en Haiti. Un ne commence pas un mouvement de protestation par la grève, celle-ci doit être le dernier recours, a dit Georges Sassine qui dit déplorer les violences enregistrées pendant les manifestations des ouvriers.

Ce lundi, les usines étaient restés fermées à Port-au-Prince pour une 2e journée . La décision de fermer nos usines a été prise dans le but de protéger nos installations, a dit Georges Sassine qui annonce la reprise des activités moyennant des garanties pour notre sécurité, celle de nos locaux, nos ouvriers et notre matériel.

Le sénateur  de l'Ouest Don kato a dénncé a fermeture s usines, faisant savoir que ls oivriers ont le droit de réclamer ue amélioratin de leurs conditions de travail.

Pour l'ancien candidat à la préidence Jean Poincy, la manifstation des ouvriers est l'une des premières conséquences de l'augmentation des prix du carburant, sur laquelle il demande au chef de l'Etat de revenir.


Le ministre des affaires sociales et du travail Roosevelt Bellevue lance un appel au calme a l'endroit des protestataires.